i didn’t inhale

“Aux pieds de la journaliste, un Noir jeune et corpulent, assis sur le perron ensanglanté, regardait la rue tranquille en tirant sur un joint.
- Vous savez ce qui s’est passé ? lui demanda-t-elle.
Il lui tendit le pétard, qu’elle refusa d’un geste.
- Je le savais, que ça arriverait…
Jesse prit le joint, aspira une courte bouffée, la rejeta avant qu’elle puisse faire effet.”

Richard Price, Ville noire, ville blanche. 10/18. p. 57S

Une causerie

Ma cliente m’avait appelé en toute fin de matinée, “Si vous êtes libre on peut se voir en début d’après-midi, j’avais rendez-vous avec le député mais son assistante vient de m’appeler, un cas de force majeure, il a dû annuler.” Ça tombait on ne peut mieux, je venais de trouver sur le portable une invitation à laquelle je ne savais comment échapper, “si tu peux, passe en début d’après-midi, Alain vient faire une causerie sur l’influence du port de la cravate sur le développement du tourisme fluvial”. Alain, c’est le député. Je ne suis pas certain que vous ayez suivi le coup à trois bandes qui vient de se passer, on est parfois distrait, merci de relire, c’est mieux pour la suite.

Ma cliente avait avalé sans piper le cas de force majeure, je l’ai pas détrompée, j’ai fait l’homme d’affaire affairé, attendez… je suis pris mais je regarde si je peux déplacer … oui, ok, je devrais pouvoir me débrouiller, … mmmh … à 14h00, allez, considérez que c’est bon, sinon je rappellerai, mais … considérez que c’est bon, j’aurai jusqu’à … 15h00, après je suis coincé. L’affaire était dans le sac. J’ai rappelé mon copain, Salut Marc ça tombe très mal, j’ai deux rendez-vous cet après-midi, je devrais pouvoir annuler le dernier mais le premier je peux pas, ça fait plusieurs semaines qu’il est retenu, si je le repousse mon client me tue, tu sais qu’on trouve des kalach pour moins de 50 euros, ah ah, etc mais je le termine le plus rapidement possible et j’arrive dès que je peux. Super il a dit, avalant à son tour sans barguigner, arrive dès que tu peux.

A deux heures, j’étais chez ma cliente, on a bossé sur son projet de site, je suis une femme battue, je ne sais pas où aller, appelez-nous, nous avons des chambres, une crèche, un jardin, vous n’êtes pas seule, puis je suis allé prendre un café en ville. J’ai ensuite trainé à la librairie du centre voir où en était la concurrence et je me suis pointé vers 16h30. Timing impeccable. La causerie était en phase terminale, ils allaient attaquer la charlotte. Euh, le texte ayant une certaine charge libidinale qui ne va pas aller en s’amenuisant, levons de suite une première ambiguité pour les apprenants français langue étrangère. La charlotte n’est pas seulement un délicieux prénom parfois porté par de très belles jeunes dames, c’est aussi une agréable préparation patissière à base de biscuits, de fruits et de crème chantilly. Et son attachée parlementaire s’appelle Laurène, rangez le matériel, on se calme. Attaque accompagnée d’un délicieux et hélas trop rare vieux Mauzac 2009 .

J’ai été accueilli par un vigoureux “ah, enfin la contestation !” du maitre des lieux qui m’a présenté comme le gauchiste local, provoquant une certaine inquiétude chez le susnommé Alain. J’ai rapidement salué à la cantonade quelques visages connus et me suis enfoncé dans un fauteuil propice à une douce rêverie dans l’attente des ripailles. On a encore eu droit à quelques questions de fond genre “le pouvoir est-il soluble dans la parabole du bon samaritain ?”, puis tout le monde est allé s’attrouper autour du buffet.

Le Alain s’est approché, “bonjour, je n’ai pas bien compris, que fais-tu ?” Un animal venu renifler l’intrus, était-il dangereux, mon territoire est-il en danger ? A ma réponse, un informaticien partiellement indépendant, pouh la bonne blague, il s’est éloigné, soulagé. [J'ai pas fait le malin, genre "désolé pour le retard, j'étais chez xxx, coup de bol, son rendez-vous, pris par une contrainte majeure, a annulé..." J'avais commencé mon activité salariée sous la responsabilité d'une sorte d'Einstein parisien en pré-retraite qui m'avait confié, alors que le big chef du projet, un polytechnicien cinquantenaire en jean et blouson de cuir, nous quittait après une discussion sympa, résumant en quelques mots l'expérience d'une vie dans la société qui nous employait : "ne vous faites pas avoir, Bylo, ces types ont l'air très sympa, mais ne l'oubliez pas : ce sont des chefs. Pas vous." Vingt ans après, je m'en rappelai, et donc. Un anarchiste peinard traverse dans les clous, voir Brassens pour le détail de l'affaire.]
On a continué à déguster tranquillement, la charlotte, le Gaillac, les racontars. Une après-midi tranquille, l’assemblée ce jour là - hommage soit rendu au Nouveau Centre - comptait peu de cons, tout le monde était là pour avaler.

L’histoire principale, bientôt la seule tandis que la pâtisserie et le blanc baissaient, venait de naitre dans un groupe dominé par la forte et belle stature d’un dieu local, un des, peut-être le, meilleur joueur de rugby que la ville ait jamais produit, où se commentait cette information générant un effet mélangé de plaisir et de jalousie : le Stade avait mangé Adams Park. Les cathares n’avaient fait qu’une bouchée des wasp. Ces barbares qui prétendent qu’avaler, c’est pêcher.

Ne sous-estimons pas l’affaire : Fukuyama s’était bien planté, la guerre de religion n’avait jamais pris fin. Jugez-en, l’amplitude de la discorde menaçait même de faire passer la terrible querelle du Filioque qui vit l’Orient et l’Occident se séparer sur cette certes essentielle mais quand même question : le père, par le fils ou avec le fils ? pour un léger différent de fin de repas vite oublié.

Car le nouveau désaccord introduisait cette fois le germe de la rupture à l’intérieur même de l’Occident, menaçant de réactiver de façon explosive la guerre relative à la virginité de la mère de Dieu sur cet autre point de doctrine : comment discerner qui est détenteur de la parole divine. Soit, dans la langue du vulgus pecus : que peut-on avaler ?

La dispute

Les experts furent convoqués.

Le protestant, on le sait depuis Max Weber, est pragmatique. Le français, pour sa part, est génétiquement cartésien. Rocard, fort de ce double lignage, découpa méthodiquement la question en considérant dans un premier temps le prérequit suivant : au fait, sucer, est-ce déjà pêcher ? Sa réponse fut catégorique : non.

Il pensait travailler à la réconciliation des deux familles, ce fut l’inverse qui se produisit : les cousins s’y mirent, accentuant et ravivant des plaies anciennes. Un commentateur fameux, connu pour ses prises de position courageuses et audacieuses, M. Benoit-Hubert Luluberlu, du comité de surveillance du Monde, rédacteur en chef de, éditorialiste à, spécialiste mondialement reconnu de Botul, bref l’excellence française incarnée, se livra, fort de ses expériences et dans un anglais à vous rendre furieusement anglophone un complotiste absolu, à quelques contorsions destinées à amoindrir l’étendue de la licence : soit, on peut sucer, mais pas n’importe qui. Par exemple pas les dictateurs arabes. Enfin, disons à partir de février 2011. Avant, ils devaient se laver plus souvent, ça ne posait pas de problème. Ou alors c’était de nuit. Sucer à bon escient, du coup, devenait ainsi le propre de l’homme.

Ainsi bordée côté permissivité, la question n’attendait plus de réponse que sur l’amplitude des conduites autorisées : jusqu’où pouvait-on aller, où commençait l’interdit ? D’ailleurs et d’abord : y avait-il un interdit ? Ou pouvait-on, si Dieu n’existe pas, tout est permis, tout avaler ?

Les deux expériences

Anticipant le retour de la France dans le commandement intégré de l’Otan, une première réponse fut proposée Outre-Atlantique par l’un des plus brillants représentant de la doxa wasp, M. Bill Clinton, dont la confession en creux valait aveu : avaler, c’est pêcher.

L’affaire paraissait entendue. Le Juste suce - voir restrictions -, mais n’avale pas. Hélas, deux expériences destinées à valider la thèse contribuèrent de facto à l’affaiblir :

Expérience n°1

Voulant renforcer sa thèse en l’enrichissant, M. Clinton réalisa l’expérience dite “de la robe bleue”. Le résultat fut à l’inverse de ses attentes : au terme de l’expérience, l’Elu fut menacé d’être jeté dans la basse-fosse des damnés marqué du terrible tatouage de l’Empechment.

La raison en était la suivante : quelqu’un avait refusé d’avaler. Non pas l’Elu mais une de ses servantes de plus bas niveau : une stagiaire. Elle avait quitté le local où se déroulait l’expérience en emportant avec elle la robe bleue où se voyait la tâche attestant de l’infamie : elle n’avait pas tout avalé, elle n’était donc pas totalement pêcheresse et ne pouvait donc décemment être lapidée. Ainsi allait-elle exhibant inlassablement pour sa défense son trophée et menaçant de faire chuter l’Elu.
Les sophistes dont Clinton s’entourait se livrèrent alors à une brillante digression ontologique sur le mode “qu’en est-il de l’Etre ?”, leur argument décisif étant le suivant : “It depends on what the meaning of the word ‘is’ is“. Tout dépend de ce que l’on entend par “est”… Le stratagème était habile : l’affaire passée entre les mains des heidegeriens, le gaillard se trouvait hors d’affaire.

Mais en creux, cette expérience apportait paradoxalement une première réponse, tant le contre-exemple était patent : il fallait que quelqu’un avale, la démocratie était à ce prix. C’est alors qu’eut lieu la deuxième expérience.

Expérience n°2

Soucieuse de remonter dans le classement de Honk-Hong, la France dépêcha Outre-Atlantique un de ses plus brillants chercheurs, un homme voué corps et âme à la recherche, indifférent à la gloire et dont nous respecterons la recherche d’anonymat en le désignant sous le pseudonyme de “la Grosse Courgette”. Cette expérience, dite du Sofitel, - on la retrouve parfois référencée dans les ouvrages de vulgarisation scientifique sous le libellé du “troussage de bonne” - arriva aux mêmes conclusions : il fallait que quelqu’un avale. Les conclusions, hélas pour le chercheur, furent moins heureuses que pour l’Elu : la personne, ce n’était pas une stagiaire, ayant totalement refusé d’avaler, il dut reconnaitre une faute et fut déchu de tous ses titres.

La conclusion des deux affaires est intéressante à suivre. Pour que l’Elu soit sauvé, il faut que d’autres consentent à avaler. Tel est le prix de la démocratie.

Avaler, ou pas

L’axiomatique résultante était donc :

“Art. 1 : toute société démocratique est composée de deux corps constitués :

  • le Peuple, qui doit avaler, et tant qu’à faire le plus possible”
  • l’Elu, qui bénéficie de l’opération.
  • Aussi brutalement énoncé, le projet démocratique était indéfendable. Issu des deux nations qui avaient porté l’égalité jusqu’au fronton de leurs monuments, ce passage avoué d’une société à trois états – clergé, noblesse, tiers-état - à une société à deux états – les d’en haut et les d’en bas - portait en lui le germe de sa destruction. Il fallait, derechef, que l’Elu puisse, lui aussi, avaler, réintégrant ainsi la vaste et indifférenciée multitude du peuple avaleur.

    Pas si simple. Primo, avaler, soit. Mais, deuxio, pas trop quand même, il fallait pouvoir continuer à établir un distingo entre l’Elu et le Peuple. La question était donc désormais : que l’élu est-il autorisé à avaler, qui le démarquera du peuple dans le mouvement même par lequel il lui sussurera à l’oreille “je suis comme toi, moi aussi j’avale” ?

    Une manoeuvre dont on a va suivre l’évolution fut tentée par le français Faure. Elu en 1895, il introduisit, si l’on ose dire, l’usage du cigare à l’Elysée. Car fumer le cigare, ce n’est pas pêcher, comme l’exprime le sympathique et très European Union “fume, c’est du belge”. L’Elu pouvait donc ostensiblement avaler en public, comme tout le monde. Ou plutôt faire comme s’il avalait, puisque la fumée de cigare ne s’avale pas. Une première faiblesse donc à cette réponse, bientôt entâchée d’un autre élément.
    En effet, bien qu’incertaines, les circonstances présumées de sa mort le 16 février 1899 auraient dû avertir ses successeurs de la fragilité de cette solution : n’était-il pas mort parce que la belle et légère Marguerite Steinheil, plaisamment surnommée “la pompe funèbre”, avait abusé de son cigare ? Quelqu’un de trop bien attentionné et prêt à tout avaler pouvait aussi se révéler dangereux.
    La méthode proposée survécut cependant à son inventeur, ses successeurs adoptant avec enthousiasme cette solution. Deux événements y mirent fin.

    Le premier est connu de nos lecteurs : il s’agit de l’expérience de la robe bleue. Le puritain M. Clinton, qui, sautant sur l’occasion, - curieuse manière certes de parler d’une jeune et jolie stagiaire – poussa, lors de l’expérience déjà décrite et selon un protocole dont le détail n’a pas été retrouvé, fougue du chercheur oblige, l’usage du cigare un peu loin en se livrant à quelques expérimentations hasardeuses, même si certains parlèrent lors du procès qui s’ensuivit d’étui à cigare plutôt que de cigare proprement dit. La démocratie la plus avancée comme une resucée des sociétés primitives que nous regardions en ricanant. Nous en étions désormais .

    Le deuxième provint de ce côté-ci de l’Atlantique, et trouva paradoxalement son origine dans le trop grand succès de l’initiative élyséenne. En effet, étendue lors de la 5ème République à tous les ministères, elle gagna, sous le gouvernement courant précédent, fort justement dit de la République Irréprochable, l’ensemble des secrétariats d’état… jusqu’à l’excès fatal : cinq mille cigares pour le secrétariat d’état au développement de la région capitale. 5 000 cigares !!! Combien de stagiaires ? Porté à la connaissance du public, le fait fut fatal, il fallut rembourser, et avec lui ce fut la mort du contournement dit “du cigare”.

    Tout semblait perdu. Mais l’histoire est parfois généreuse, qui fournit alors, tel un deus ex machina, le bellatre qui sauvera l’humanité de l’évident naufrage. Le 12 décembre 2007, dans un fulgurant trait de génie dont l’incantation de Marat lors de la séance du 23 juin 1789 à l’Assemblée nationale n’était qu’un pâle plagiat par anticipation, le tribun Montebourg proposa à la chambre sidérée d’identifier le vrai élu à celui qui avale… son chapeau. Remarquons au passage que tout le personnel politique n’ayant pas l’aisance du juriste dans l’usage de la langue, un insidieux glissement eut rapidement lieu d’avaler vers manger.

    Transformé en “manger son chapeau”, ce rituel initiatique prit l’allure d’une pratique propitiatoire et même proprement élective à laquelle tout impétrant devait se plier, sur le mode “je l’ai avalé, mon con, tu vas l’avaler à ton tour”. Telle est donc de nos jours la condition qui manifeste et établit son véritable homme politique, clôturant définitivement l’axiomatique républicaine. Tous en coeur, “il est des nô-ôtres, il a mangé son châpeau comme les ô-ôtres”. C’est à peu près à ce moment-là que je glissais dans un demi-sommeil.

    Et hop,
    cul
    sec,
    rajouta
    fondo blanco
    le
    sinistre
    ministre
    de la cul
    ture
    il bandait
    revenait,
    petite prébende,
    de Thaïlande
    il parlait boxe
    aux épiciers
    du box
    office

    c’était de grosses dindes
    à l’orifice
    plein de
    botox

    Lequel s’interrompit lorsque mon regard flottant repéra à deux rangs de moi, je ne l’avais pas remarquée en entrant, Mme de, filière Capet, pas de la noblesse achetée par des épiciers enrichis, non, du bon vieux Mémorial, qui crée du lien dans les plaines du Kazakhstan et cotise à l’Oeuvre des Campagnes. Une question vint alors se surimprimer à ma rêverie naissante : qu’en était-il dans ce Nouveau Monde des aristos ayant par bonheur échappé au sanguinaire enthousiasme des initiateurs de nos démocraties avancées ? Suceur, avaleur ? Je ne savais me décider.

    Me revint alors en mémoire ce passage lu dans ses mémoires. Elle y raconte un souvenir d’enfance.

    Par lequel s’éclaire ce qui distingue un démocrate des autocrates : l’aristocrate se permet de péter sans retenue. D’où ce port altier qui distingue le vrai porteur de particule tout en facilitant la descente de la petite bulle jusqu’à son éclosion heureuse dans l’air ambiant, entrainant cette élégante posture élancée que le monde entier leur envie.

    Remarque : le fait n’est pas universel. Ainsi a été signalé le cas d’un certain aristo préfèrant le reniflage au dégazage. Peut-être la marque d’une aristocratie illégitime.

    Et la globalisation dans tout ça ?

    Les chinois, fins décrypteurs de nos sociétés avancées (comme on dit, rajoutait le sourire moqueur notre vieux prof d’ontologie, d’un fromage qu’il est “avancé”), ne s’y sont pas trompés. Démasquant cette alliance objective entre les bourgeois pseudo-démocrates et les aristos indécrottables, leur comité de censure bloque tout textos, tweets et mails contenant indifféremment les mots pet et sexe oral.
    Restait juste à savoir pourquoi, apparemment si proche idéologiquement de nous, l’Allemagne s’en sortait si bien dans son commerce avec la Chine.

    La réponse ne tarda pas à venir.

    Je m’étais calé dans un coin désert du buffet avec Jacques, frère cadet de la puissance invitante avec lequel je m’arsouillai paisiblement. Le hasard de la conversation ou plus vraisemblablement un bruit insuffisamment discret provocant une dénonciation à la sans-culotte débusquant son crypto-aristo façon “eh salaud, t’as pété” l’avait amené à me décrire par le menu un week-end récent consacré à un concours afférent à ces pratiques, épreuves reines destinées à détecter les éléments les plus prometteurs de l’élite en gestation,

    ce en compagnie de cousin teutons. Lesquels, peu convaincants en matière de pets, avaient remporté sans conteste possible l’épreuve de rots.

    Je l’avais mon explication. Si l’économie allemande s’en sortait si bien dans son commerce avec la Chine c’est que les allemands ne pètent pas : ils rotent. Lequel mot, à l’inverse de ceux signalés précédemment, est fort bien toléré par les autorités chinoises.

    Français, encore un effort

    Comment, Mme la comtesse ? Un petit verre, …hips, pardon, un petit vers pour conclure ? Nous vous écoutons.

    Que faisiez-vous au temps chaud ?

    Nuit et jour à tout venant
    J’avalais, ne vous déplaise.

    Vous avaliez ? j’en suis fort aise :
    Et bien ! rotez maintenant.